Climat
Quel impact environnemental pour le système Nespresso ?
Mesurer l’impact environnemental d’un produit nécessite d’étudier l’ensemble de son cycle de vie. Parce que ce qui a le plus d’impact dans l’empreinte environnementale d’une tasse de café est lié aux étapes de la production du café et de la dégustation par le consommateur – bien plus que la production de l’emballage –, choisir de déguster un café en capsule Nespresso se révèle meilleur pour l’environnement que déguster un café préparé avec un broyeur à grains automatique. Le café filtre et le moka ont un impact similaire à celui d’un café en capsule Nespresso. L’étude d’impact environnemental réalisée par le cabinet expert Quantis en France en 2020 selon la norme ISO 14040/14044 et donc revue par 3 experts indépendants, le démontre.
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En bref
- L’étude d’impact environnemental réalisée par Quantis en France sur une tasse de Lungo Nespresso de 110 ml en 2020 montre que la tasse Nespresso a un impact de 108 grammes CO2-eq par tasse., vs 142 grammes CO2-eq par tasse pour le café réalisé avec un broyeur à grains automatique (full automat en anglais dans le graphique ci-dessous).
- Cela s’explique entre autres par le fait que le café réalisé avec un broyeur à grains automatique utilise en moyenne 50% de café moulu en plus pour préparer une tasse de café.
- L’étape de production du café pèse bien plus que la production des emballages dans l’impact environnemental d’une tasse de Lungo Nespresso.
L’empreinte carbone d’une tasse de café lungo préparée avec le système Nespresso est inférieure de 24% à celle d'une tasse de café préparée avec un broyeur à grains automatique
Cela semble contre-intuitif, mais s’explique facilement : dans l’impact environnemental total d’une tasse de Lungo Nespresso, l’étape de la production de café a bien plus d’impact que la production des emballages. Par conséquent, comme la capsule Nespresso n’utilise qu’environ 6 grammes de café, elle a un impact environnemental bien plus faible qu’une tasse de café réalisée avec un broyeur à grains automatique, qui en nécessite 9 grammes en moyenne.
L’étape de l’utilisation par le consommateur, qui est également très émettrice de gaz à effet de serre, montre que la production et le lavage de la tasse ont un impact environnemental plus important que l’utilisation de la machine – qui est petite et en moyenne moins consommatrice en eau et énergie qu’un broyeur à grains automatique.
Vient ensuite l’étape de la production d’emballage – la capsule et les étuis en carton notamment – sachant que l’étude ne prend pas en compte le fait que Nespresso a lancé des capsules faites avec au moins 80% d’aluminium recyclé. Nous agissons pour que toutes les capsules Original et Vertuo soient faites ainsi d’ici fin 2022.
Cette étude montre qu’utiliser une dose précise de café, d’eau et d’énergie comme le permet le système Nespresso est un véritable atout lorsque l’on veut consommer un café de façon plus responsable. Cela permet de limiter le gaspillage de ces ressources et d’optimiser l’empreinte carbone.
L’étude montre aussi qu’en recyclant encore davantage nos capsules en aluminium, qui est un matériau recyclable, nous pourrions encore diminuer l’impact environnemental d’une tasse de café Nespresso. C’est pourquoi nous travaillons à étendre nos solutions de collecte et de recyclage : plus de 90% de nos clients ont une solution de collecte près de chez eux, et grâce au Projet Métal initié en 2009, plus de 50% des Français peuvent aujourd’hui déposer leurs capsules en aluminium et leurs petits métaux, en vrac, directement dans leur bac de tri avec les emballages recyclables. L’objectif est d’atteindre 75% d’ici fin 2025 !
Et l’aluminium dans tout ça ? Celui-ci est refondu pour fabriquer de nouveaux objets, comme des vélos ou des canettes par exemple. Lorsque les consommateurs nous rapportent leurs capsules en Boutique, dans les points relais, les déchetteries, les supermarchés et via notre système de collecte en entreprise, l’aluminium retrouve une seconde vie également et le marc de café est valorisé en compost pour les agriculteurs des Hauts-de-France.
Pour retrouver l’étude de Quantis :