Engagement en matière d'empreinte carbone

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ENGAGEMENT EN MATIÈRE D’EMPREINTE CARBONE

Nespresso a pris conscience très tôt de la nécessité de réduire son empreinte carbone à tous les niveaux. Une réflexion traduite en actes concrets, que ce soit dans les plantations par le soutien aux caféiculteurs, sur les aspects logistiques, sur le transport ou sur les matériaux utilisés. What else ? Vous invite à découvrir deux exemples de cet engagement global, aux deux extrémités de la chaîne du café : l’insetting et la livraison à vélo.

Par Peyo Lissarrague

Insetting : au plus près de l’humain

Planter des arbres pour compenser les émissions de co2 est une première étape. Mais cela n’a de sens qu’en alliant la démarche à un réel développement local. C’est cette approche, baptisée insetting, que nespresso a mise en place dans plusieurs pays, avec son partenaire pur projet.

L’insetting est une réponse à l’offsetting. Bataille d’anglicismes barbares pour brouiller les pistes ? La nuance entre ces deux termes est pourtant des plus pertinentes. L’offsetting, qui se traduit par “ compensation carbone ” consiste pour une entreprise à contrebalancer ses émissions de CO2 en finançant notamment des projets de séquestration carbone. Les arbres étant de fantastiques machines à transformer le CO2 en oxygène, il suffit d’en planter pour rétablir l’équilibre. Depuis 2008, Nespresso a opté pour une approche plus exigeante qui tient compte aussi bien de la complexité des régions que de l’impact sur les conditions de vie des populations locales. Son programme d’insetting mis en place en partenariat avec Pur Projet concerne aujourd’hui six sites dans cinq pays (Colombie, Guatemala, Costa Rica, Éthiopie et Ouganda). Nespresso Belgique et Luxembourg contribue à trois de ces projets : Cauca y Nariño en Colombie, Sidama en Éthiopie et Huehuetenango au Guatemala. Le principe est toujours la plantation d’arbres — cinq millions plantés d’ici à la fin 2020 —, mais en concertation avec les caféiculteurs afin de déclencher des dynamiques positives sur les plans social et écologique. Les membres des coopératives choisissent ainsi eux-mêmes les types d’arbres, fruitiers ou forestiers, et le mode de plantation, dans une optique de polyculture ou de reboisement, par exemple, en fonction des besoins de chaque ferme.

Au service de la terre et des populations locales

L’important est que chaque opération d’insetting puisse apporter des améliorations et des perspectives de développement au niveau local, et pas uniquement en ce qui concerne la compensation carbone. Kelly Gouhoury, Programs Manager chez Pur Projet, insiste particulièrement sur ce point : « Nous basons notre travail sur les communautés de producteurs.

Nous réalisons d’abord des études de faisabilité et nous déterminons quels projets pourraient être pertinents, à la fois en termes de compensation carbone, mais aussi du point de vue des populations locales. Une fois les sites sélectionnés, nous mettons en place une méthodologie claire, avec le respect de cahiers des charges internationaux et avec des procédures de contrôle strictes par des organismes indépendants ». Entre 2014 et 2019, plus de 10 000 fermiers ont bénéficié du programme d’insetting de Nespresso. Les arbres plantés ont permis de compenser un volume annuel de plus de 150 000 tonnes de CO2. La part de Nespresso Belgique et Luxembourg représente 14 000 arbres (3 500 en Colombie, 2 500 au Guatemala et 8 000 en Éthiopie), soit 3 000 tonnes de CO2 compensées. Selon les pays, les différentes essences choisies — une cinquantaine de variétés en Colombie, 15 au Guatemala et dix en Éthiopie — ont permis aux caféiculteurs de se fournir en bois de chauffage, en fruits et en plantes médicinales, d’améliorer la qualité des sols et du drainage (notamment par une meilleure fixation du diazote), d’apporter plus d’ombre aux caféiers, de servir de brise-vent… Autant d’éléments qui font de l’insetting une démarche durable à visage humain.

L’insetting est avant tout une démarche de coopération avec les producteurs locaux — comme ici en Colombie — grâce à laquelle la compensation carbone se double d’un soutien au développement.

> purprojet.com

La livraison à vélo, une démarche écolo qui roule !

À Anvers, mais aussi à gand, vos capsules Nespresso sont livrées à votre porte en un coup de pédale, grâce au partenariat avec la société cargo velo. What else ? A suivi l’un de ces livreurs aux mollets musclés, du côté des rives de l’escaut. Avec son vélo cargo, Sjoerd livre environ 20 clients par jour. Sans bruit, avec des émissions de CO2 minimes et sans ajouter à la congestion du trafic. Les livreurs Cargo Velo ne se contentent pas d’apporter vos capsules à votre porte, ils récupèrent également vos sacs de recyclage Nespresso.

Par Peyo Lissarrague Photos Laetizia Bazzoni

Le Meir, la longue artère commerçante du centre d’Anvers, est encore presque désert. Sjoerd van der Weyde met son long vélo de livraison sur la béquille devant la vitrine de la Boutique Nespresso. Au fond du magasin, sagement rangés les uns contre les autres, quelque 12 sacs l’attendent. Sa première tournée commence dès le matin et va l’entraîner vers le nord de la ville, du côté d’Eilandje et du Schipperskwartier, avant de le conduire dans les ruelles du quartier de la cathédrale. « Aujourd’hui, il fait beau, j’ai presque l’impression d’être un touriste ! » Tenue de cycliste impeccable, casque vissé sur le crâne et sourire grand format, Sjoerd a rejoint l’équipe de Cargo Velo il y a un an et demi. Ce Néerlandais passionné de Russie — lorsqu’il n’arpente pas le pavé anversois à bicyclette, il endosse la casquette de traducteur — est intarissable sur les vertus du cyclisme. « Nous sommes plus rapides, plus mobiles et évidemment bien moins polluants que les voitures ou les camionnettes. Dans mon bakfiets, je peux charger jusqu’à 15 sacs Nespresso, ce qui fait déjà une belle tournée. Au total, nous effectuons aux alentours de 20 livraisons par jour, dans un rayon de dix kilomètres autour du centreville, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. »

Petit braquet, grands impacts

Cargo Velo est officiellement née en 2015, à Gand. Fondée par Sander Vandenberghe, un bio-ingénieur passionné de cyclisme qui avait déjà une activité de coursier à vélo depuis plusieurs années, l’entreprise s’est construite sur des principes qui la font plus ressembler à une association de bienfaiteurs qu’à une start-up aux dents longues. L’objectif initial est évidemment la réduction des émissions de CO2, des nuisances sonores et du trafic automobile. Cette volonté d’améliorer la qualité de vie en ville se double cependant d’une vision plus globale qui comprend une gestion des ressources humaines collégiale et respectueuse, une croissance raisonnée, une flotte de vélos durable. Bref, une autre façon de penser la mobilité, l’économie et le vivreensemble. Astrid Haas, Technical & Quality Manager chez Nespresso, s’enthousiasme de ce partenariat : « Notre collaboration avec Cargo Velo a débuté à Anvers puis s’est étendue à Gand. Elle s’inscrit parfaitement dans notre démarche générale de diminution de l’impact carbone. Pour les livraisons qui ne peuvent pas être faites à vélo, nous avons d’ailleurs modifié nos conditions. La livraison le jour même a été supprimée pour être remplacée par une gestion rationnelle des parcours et un regroupement des commandes. Cette décision permet de réduire les distances parcourues d’environ 10 000 kilomètres par an. Le vélo reste la solution idéale sur le plan de la durabilité : il est particulièrement efficient du point de vue des émissions de CO2, mais il participe aussi à la transition vers une mobilité moins agressive et moins bruyante. Il libère les villes des congestions du trafic et nous permet de mieux profiter de notre cadre de vie ».

Changement de paradigme

Sur la piste cyclable qui longe l’Escaut, Sjoerd file en silence sous un ciel d’azur. Illustration presque trop parfaite des avantages de cette mobilité souple et intelligente. Arrivé à hauteur du Steen, la forteresse bâtie pour défendre Anvers contre les invasions vikings, il oblique vers la Grand-Place, laissant derrière lui le haut clocher de la cathédrale, et se dirige vers la charmante place Henri-Conscience. Sa dernière livraison de la matinée le conduit à l’angle de la Wolstraat, la rue aux Laines, dans le coeur historique de la ville. « C’est un parcours impossible à faire avec une camionnette, il faudrait faire un énorme détour pour contourner les zones piétonnes, et il serait très difficile de se garer, même pour quelques minutes. En vélo, je passe sans déranger la tranquillité des riverains. » Une discrétion qu’apprécie Sylvie Piepers, destinatrice de la livraison. Installée avec sa famille dans une maison du XVIIe siècle, elle se définit elle-même comme une coffee addict. « Nous livrons les capsules et nous récupérons les sacs de capsules usagées qui sont ensuite recyclées. Je les rapporte à la Boutique Nespresso lorsque je passe prendre les commandes suivantes », explique Sjoerd lorsque Sylvie lui tend son propre sac de recyclage. Pour Astrid Haas, ce geste a valeur d’exemple : « Nous sensibilisons autant que possible nos clients à l’importance de ce cycle de revalorisation. Aussi bien l’aluminium que le marc de café peuvent ainsi avoir une seconde vie et être réutilisés à diverses fins. Nespresso a mis en place une infrastructure complète qui nous permet aujourd’hui de recycler efficacement les capsules en appliquant les principes de l’économie circulaire. » Derniers coups de pédale sur les pavés : pour Sjoerd aussi la boucle est bouclée. Il revient à la Boutique Nespresso, prêt à charger une deuxième fournée de commandes dans le bac de son vélo. Avec plusieurs centaines de kilomètres au compteur chaque jour, lui et ses comparses de Cargo Velo ouvrent la voie vers un autre monde, durable. Un monde où les sonnettes des bicyclettes remplacent les klaxons des voitures et où on sirote son café à la fenêtre, en toute sérénité.